Qui est Vincent Bertholier, nouveau DG de Val’Limagne.coop ?
Vincent Bertholier, 39 ans, a officiellement pris ses fonctions au 1er janvier de directeur général de Val’Limagne.coop, dans l’Allier. Déjà salué par ses pairs, il fait montre de sa motivation alors que l’agriculture locale est fragilisée.
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Après le départ de Christophe Marcoux pour Bourgogne du Sud, Val’Limagne.coop a recruté un nouveau directeur général en la personne de Vincent Bertholier, qui a pris officiellement ses fonctions le 1er janvier 2020.
« Un Christophe Marcoux avec dix ans de moins »
Vincent Bertholier est détenteur d’un BTS productions végétales et ingénieur diplômé de l’Enita de Dijon (aujourd’hui AgroSup Dijon). À l’aube de ses 40 ans, qu’il fêtera dans quelques jours, ce fils d’agriculteur et natif de Saint-Pourçain-sur-Sioule, dans l’Allier, a passé une quinzaine d’années en milieu bancaire, au Crédit agricole, au service de l’installation des jeunes agriculteurs d’abord, puis en tant que directeur d’agence à Montmarault.
« C’est une opportunité pour moi d’être acteur d’un territoire dont je suis issu et que j’apprécie beaucoup », nous expliquait-il le 10 décembre dernier, à la veille de l’AG de la coopérative.
« Son regard neuf aussi bien que son vécu agricole et ses qualités de gestionnaire ont été décisifs », confie Pierre Desgoutte, président de la coopérative, qui fait part d’« un choix unanime du conseil d’administration ». « C’est un Christophe Marcoux avec dix ans de moins, c’est un futur grand », estime même de son côté Yves Courrier, le DG de Coopaca, membre de l’Ucal comme Val’Limagne.coop.
Les PSAP, « une réussite malgré une année compliquée »
Vincent Bertholier prend ses fonctions dans un contexte de baisse d’activité de la coopérative, engendrée par un déficit de collecte conséquent dû à une sécheresse sans précédent qui a touché le sud du département de l’Allier en 2019. Le conseil d’administration de la coopérative a ainsi décidé la redistribution record de 86 % de son résultat à ses adhérents, pour soutenir ses producteurs. « Un plan d’équilibre a été mis en place, précise par ailleurs Vincent Bertholier. Chaque salarié y participe, avec des tâches liées à l’amélioration des sites. »
La construction du silo de Cognat-Lyonne, 30 000 t de capacité de stockage répartie en 18 cellules, n’est cependant pas remise en cause. Le financement de ce « silo du futur » est en partie assuré par la souscription de parts sociales à avantages particuliers (PSAP), un dispositif lancé en début d’année dernière. « C’est une réussite malgré une année compliquée, se félicite Pierre Desgoutte. À la clôture de l’opération, 85 % du plafond légal de ce financement était atteint, ce qui représente 521 700 €. »
Renaud FourreauxPour accéder à l'ensembles nos offres :